L’illustration est inspirée d’une bd de Lorenzo Mattoti. Sur ma peinture, elle est devenue un cadavre, et les montagnes, un visage d’homme. Le croquis de départ se rapproche du mythe de Robinson Crusoé, non d’Ophélie. J’ai repris l’idée du visage qui se confond dans la nature et ravivé le corps de la femme. Elle va connaître une renaissance à la gouache. L’aspect dramatique peut revenir. Je vis la chose en écriture comme au temps de mes premières nouvelles : je voudrais et fais tout pour que mon personnage principal vive et il meurt. Il m’a fallu des années avant que mon héroïne soit vivante à la fin de l’histoire. Le travail à été très difficile. Le problème en peinture est moins d’y arriver que de croire à l’histoire. Il manque quelque chose.
Ha oui, Ophélie!
Et cette main sur le sein, très touchant,
J’aimeJ’aime