Catégorie : Atelier

Le nid d’amour (2)

Je ne mets pas de l’or dans ma poubelle. L’écume au bord de la plage en séchant, on dirait des cristaux. Ils forment le sol de demain. Il ne faut pas y toucher.

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Aux couleurs du drapeau

L’après vie en bleu blanc rouge 💙 💗
gouache sur papier 21 x 29,7 cm

Une projection faite d’après le modèle que je commence à tenir. Il m’évoque à présent les insignes que l’on peut repérer sur certains vêtements signant une appartenance. Religieuse, sexuelle, politique, culturelle. J’ai le désir de mettre des chaînes à la créativité pour qu’elle sorte de sa forme embryonnaire. Les extrémités sont à égales distances. Les couleurs naissent au fil des premières posées sur le papier. Les épreuves permettent une meilleure intuition. L’application est agréable et porte jusqu’au bout le geste. Je vais augmenter la difficulté en étirant les extrémités. Si la nature fait bien les choses, je pourrais alléger le trait en trouvant une autre amplitude, affiner sa progression et laisser sortir ce qui n’était pas encore visible.

Un petit pas

aquarelle sur toile de coton

L’après vie 2021 détail 🌾 💗 

aquarelle sur toile 20 x 20 cm

premier passage avant l’huile

j’évite de désacraliser le mythe, je l’honore, le respecte comme ma première barboteuse sagement rangée dans le carton des souvenirs ou les greniers de la mémoire si certaines et certains préfèrent

j’ai été conseillée pour cette peinture et nous sommes plusieurs à approuver ce système

j’espère qu’il vous ira

bonne semaine 😊 

La vie et l’après vie de toute chose en tout chose.

L’arbre des lumières

Acryliques sur toile au format 30 X 40 cm.

• Lumières du matin

• Lumières du jour

• Lumières du soir

Inspirée par un arbre sur la pelouse située entre l’Université de Jussieu et le Jardin des Plantes. Quelque part dans ma tête les lions d’Eugène Delacroix et du Douanier Rousseau, Claude Monet invisible cherche à apparaître tel le soleil sur la cathédrale de Chartres. Les lumières ont trouvé dans mes couleurs un automatisme qui agit comme un sésame. Une porte à cet endroit s’est ouverte. Je pense souvent aux étudiants dans les parages qui grandissent trop vite et que l’on maintient un peu dans l’enfance de X façons. Ces peintures bien que de formes figuratives se veulent abstraites dans le montage et les couleurs. Le duo s’est prolongé sur trois toiles avec l’excitation de la ville en arrière fond. Je cherche à atteindre un axe par la ligne et la courbe.

Dans l’atelier

Passiflore sur l’eau

Photo de fleurs
Photo botanique

Passiflore. Ouverte. Coupée. Flottant sur l’eau, mise dans un grand bol en verre. Je ne crois pas que cela attire les rêves. Mais la voir à cet endroit et plus dans un arbre ni dans un vase bouge la réalité. Quelle conséquence si on en voit une dans un verre ?

La tulipe blanche

Un collage sur le coronavirus. J’exorcise le démon.

• Un quotidien et deux hebdomadaires sur le sujet achetés pendant le confinement et une feuille assez épaisse au format A3

• Des ciseaux

• De la colle

• Plusieurs jours entre le découpage et le collage pour enlever les idées parasites.

J’ai laissé beaucoup de texte apparent, c’était très important pour moi je le précise, il évoquait tous les interdits que l’on a coutume de voir près d’une centrale nucléaire, d’une frontière entre deux guerres, de panneaux qui dissuadent immédiatement sans discussion.

Je nous trouve dans toute cette histoire beaux et intelligents. Je ne sais pas si le pire est derrière nous. Le fléau qui s’est répandu ne vient pas du néant. Ne serait-ce que par les malades qui en ont réchappés. On ne nous parle plus du virus en éternelle mutation. Il semble que le discerner des autres aide la recherche sur d’autres virus et d’autres traitements. Un monde où nous ne serons plus des cobayes est impossible. Nous allons continuer d’être testés. Comment réagissons-nous face à cela ? Le mental a son rythme de récupération et le corps en a un autre. Ils sont rarement à l’heure. Manger des oeufs et des pommes m’ont fait maigrir. Je n’avais besoin de rien. Lire, marcher, tout ranger et organiser avant la mort peut-être très proche. Qui peut savoir. La pensée collective a joué au papa gâteau qui a prévu les crayons de couleurs et les jeux dans le jardin pour éduquer ses enfants en collant à la réalité. On avait oublié Rabelais et son Gargantua. Juste humains, c’est possible ?

La tulipe blanche – collage sur le thème du coronavirus

L’après vie

L'après vie | 2020 | gouache
L’après vie | 2020 | gouache

La vie et l’après vie de toute chose en tout chose.

J’en ai terminé avec cette mini série. Les couleurs ont fait varier les formes avant qu’elles redeviennent un motif en deux dimensions. Une croix, une étoile, un octogone. La gouache m’a permis de passer le cap avec une forme d’insouciance le décès de ma grand-mère. Un fil déroulant avec des grandes périodes de la vie de cette personne m’a conduite à la reconnaître sous toutes ses formes. Elle m’a connu à tous les âges et vue au plus bas. Les schémas familiaux changent et une nouvelle forme d’amour est en train de naître. Je suis heureuse que cela se termine. J’aime avoir eu cette série de petites peintures pour arriver à en parler. J’aime aussi qu’elle trouve un sens propre au spectateur.

L'après vie | 2020 | gouache
L’après vie | 2020 | gouache

Guimet à l’absinthe / Part Two

Le décès de ma grand-mère change le rythme de vie à l’atelier. J’ai ressorti la gouache et un modèle de marqueterie que j’avais trouvé incroyable sur le parquet du musée Guimet. Chaque ligne ouvre et ferme un chemin. C’est très asiatique comme pensée à intégrer : très serré et dans un espace réduit. Chaque tracé ressemble à une taille. Chaque couleur à un guide. La peinture se remplie en comparant de mémoire le modèle français. Nous sommes très différents. Nos modèles sont plus simples et ne recouvrent pas tout le sol. Dans une autre vie j’aurais adoré travailler avec le bois. Les essences au séchage créent des harmonies de couleurs extraordinaires. Quelqu’un d’autre dirait que c’est banal. Ma grand-mère aurait compris et aurait trouvé ça également extraordinaire. La vie et l’après vie de toute chose en tout chose.

La chambre bleue

La chambre bleue 50 X 70 cm acrylique sur pa
La chambre bleue 50 X 70 cm acrylique sur papier (étude) 2017

Étude de l’œuvre The blue room de James Mackeown, peintre irlandais résidant en France.

L’oeuvre originale -> http://www.artnet.fr/artistes/james-mackeown/the-blue-room-WWcI2xaBDt7MVeloebO8jQ2