Petits dessins sur papier aux crayons de couleurs, format A5.
Le temps est élastique. Un jour il paraît au repos. Un autre jour il paraît extrêmement tendu. Je le résume souvent à un titre – une image comme un moyen de mémoriser ce qui traverse l’âme.
Pourquoi ce jour là s’est-il écrit cela ? Pourquoi ai-je dessiné si vite un truc pareil ? Que s’est-il passé ?
Il y a des accidents, des apparitions. Je suis la première à me faire peur, à être même étonnée d’être étonnée par peur de devenir blasée d’une seule façon de voir les choses. Je ne crois pas au mystère. Il faut un titre pour ne pas perdre le lecteur, le visiteur. Il faut garder un fil conducteur. Garder un lien avec la raison.