Deux oiseaux et un verre, version au pastel sur feuille A3. Le papier n’est pas adapté au pastel alors j’ai utilisé des bâtons Rembrandt et des crayons Faber Castell puis j’ai mis de la laque Sennelier. Le résultat est réussi. Ça tient.
J’ai pris en photo cette peinture pensant à un pas à pas. Des jeunes qui l’aimaient ne voulaient plus que j’y touche. Ils m’ont rappelé ce que j’aimais au même âge : des choses pas finies, des accidents, des impulsions … des choses qui disent et font sentir que quelqu’un à l’autre bout du monde est comme eux.
Des choses disant que continuer se serait tout perdre. Ce tableau les fait se sentir mieux. On dirait du Edvard Munch. Une femme. Un paysage. La lumière côté nord. L’accident : une trainée verte empêche de lever à tort les yeux et les repose en portant le regard sur la gauche.