Étiquette : créativité

Aux couleurs du drapeau

L’après vie en bleu blanc rouge 💙 💗
gouache sur papier 21 x 29,7 cm

Une projection faite d’après le modèle que je commence à tenir. Il m’évoque à présent les insignes que l’on peut repérer sur certains vêtements signant une appartenance. Religieuse, sexuelle, politique, culturelle. J’ai le désir de mettre des chaînes à la créativité pour qu’elle sorte de sa forme embryonnaire. Les extrémités sont à égales distances. Les couleurs naissent au fil des premières posées sur le papier. Les épreuves permettent une meilleure intuition. L’application est agréable et porte jusqu’au bout le geste. Je vais augmenter la difficulté en étirant les extrémités. Si la nature fait bien les choses, je pourrais alléger le trait en trouvant une autre amplitude, affiner sa progression et laisser sortir ce qui n’était pas encore visible.

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Shodō

 Livre du moment fini et longtemps désiré. 🌿🍂🍄

J’ai fait un stage de Shodō il y a trois ans et dont les promesses, à ce jour, ont chacune été tenue. Au-delà de la familiarité du maître qui apprend à écrire aux petits écoliers et du maître qui satisfait un choix de vie, quelques années se passent avant d’en apprécier les tournures. L’exemple est à suivre au fil des saisons. Il rappelle sensiblement le Huyghe en plus voluptueux. J’ai eu envie d’un nuage de lait après sa fermeture. Est-ce normal ? 🙂


« « Wabi » signifie « pauvreté », ce qui ne présente aucune connotation négative, mais fait allusion au plaisir simple que l’on peut ressentir en écoutant une douce pluie de printemps résonner sur le toit d’une simple cabane. Le wabi est étranger à toute complexité intellectuelle et à toute forme de vanité et d’artifice ; il correspond à la découverte des vérités simples de la nature. Tout comme cette dernière est asymétrique, irrégulière et imparfaite, le wabi représente l’imperfection naturelle. L’équilibre asymétrique est d’ailleurs essentiel au shodo. » […]


« […] La véritable recherche de l’attention pure, sans se préoccuper du passé, mais uniquement de ce qu’est l’unité absolue et éternelle de toutes les créations, voilà qui présente une portée incroyable. »

Shodō – calligraphie japonaise
L’harmonie du geste et de l’esprit par la calligraphie

Cœur grenadine

Cœur grenadine ✨ à la Grande Motte, été 2015. L’empreinte des mains donne à peu près l’échelle de mon installation. C’était le matin, dans la voiture chantait à la radio Francis Cabrel, mon ami m’a déposé avant de rejoindre Béziers. Le soleil, la mer et le vent m’ont servis de maître yogi avant de commencer à creuser à la main un cœur 💓 . Je pensais au SOS du film 28 jours plus tard de Dany Boyle. Je voulais que mon cœur se voit de très haut. J’ai ajouté un deuxième cœur bombé comme on peut le voir sur la photo et posé des coquillages 🐚 pour surligner le contour. Un matin à la plage ça creuse, j’ai mangé des brugnons et du poulpe 🐙 avant de retrouver mes affaires et la route.

Love in blue

Collage de fin d’été sur les projets à courts termes.

Quelques revues de voyages, de cuisine, de la presse féminine ou masculine (chacun son territoire).

Une feuille A3.

De la colle.

Et 2 heures pour s’y consacrer.

Attention aux mirages. Il n’y a pas de miracles.

Ne pas s’attacher à l’image forcément. Solliciter son sens pour les couleurs, les associer, les formes allant ensemble. Comme au poker, faire des paires, des quintes… Il s’agit de faire valoir dans l’avenir ses réussites personnelles. Il s’agit de sortir des rails et de voir où cela pêche. Après choix, ce qui bloque part à la poubelle. Ce qui subsiste va sur la feuille. Tout le temps des choix sont à faire, tout le temps des décisions sont à prendre. On en n’a même plus conscience. Les projets à courts termes parasitent ceux à moyens termes. Les cibler, c’est faire un résumé.

Celui-ci date de 2014. Aujourd’hui, j’en suis à faire des plus urbains, avec beaucoup de versos de pages, du texte et du Jean m’en foutre.

Désintoxication mentale

Un collage d’été pour se libérer la tête et du temps sur l’agenda.

On entend beaucoup parler des bienfaits du bullet journal. Le cahier créatif à faire soi-même (pour les plus courageuses). Le vide qu’il procure lorsqu’on s’y met au travail entre deux tâches rébarbatives au possible.

Le collage aussi aide à se désencombrer l’esprit. Il clarifie les désirs comme les frustrations. Au mois d’août, nous pouvons travailler à notre vitesse croisière sans être pressée par un collègue et/ou une patronne. Sur le départ, c’est pas mal. Sur le retour, on révise les acquis et saines habitudes prises pendant les vacances.

Quelques revues, une grande feuille type A3 blanche ou kraft, de la colle, des ciseaux et des feutres.

Choisir ce qu’on a aimé, ce que l’on voudrait encore, découper, laisser traîner quelques jours pas trop loin des yeux et trier en testant les couleurs et les formes avant le collage définitif. On peut s’exercer en en créant plusieurs avant de se décider. C’est assez parlant lorsque du texte apparaît en nombre et nous fait réfléchir sur sa relation aux autres (échange verbal ou écrit). Poser quelques temps le collage près du bureau, l’oublier et s’étonner de voir notre inconscient s’aligner à nos journées. Reposant. Stimulant. Ceci en fonction de la personne. On mesure son influence à notre humeur et notre esprit d’initiative.

Bon collage et bon été.