Étiquette : femme

Et je signerais sur la pierre…

Il a vu la lune. Est-ce que ça intéresse quelqu’un ? Non vraiment ça n’intéresse personne. Je ne mets pas de l’argent dans la poubelle. Les freins ont lâché et n’ont aucun rapport avec les blocages mais avec la direction assistée. Quelqu’un a un problème de gestion et heureusement je m’en fous. Chacun son tour.

Apparaît sur le papier un nu que la lumière couvre à moitié. Je l’ai laissée lézarder jusqu’à temps que le portrait prenne visage et nom. Daphné. Il va être écrit sur le vêtement. Et je signerais dans la pierre dans sa nouvelle version. Le mot de passe du projet reste ‘Le nid d’amour’.

Heureuses vacances !!

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Portrait de femme

Sabine | huile sur toile | 40 x 30 cm | 2018

Copie de la statue en marbre Sabine au Musée du Louvre.


Observation

Enlever l’air /chasser l’espace en peignant est une façon d’anéantir le vide qui nous envahit / qui entoure le monde actuel.

Scène d’intérieur

crayon de fusain sur papier étude o
crayon de fusain sur papier étude A5

Fait au musée des Beaux-Arts de Rouen fin 2016.

Je n’ai pas noté le nom du tableau sur le moment. D’ici quelques jours, je devrais le retrouver par la magie des réseaux. Mais il a quelque chose de spécial. Le dos et le visage font très Ingres.

La chambre bleue

La chambre bleue 50 X 70 cm acrylique sur pa
La chambre bleue 50 X 70 cm acrylique sur papier (étude) 2017

Étude de l’œuvre The blue room de James Mackeown, peintre irlandais résidant en France.

L’oeuvre originale -> http://www.artnet.fr/artistes/james-mackeown/the-blue-room-WWcI2xaBDt7MVeloebO8jQ2

 

Autoportraits graphite & fusain

Autoportraits - 2015 - graphite & charcoal

Deux profils très différents. 🙂

Profil droit. Ma mère me trouve dure, les autres me trouvent douce sur ce portrait. Qui croire ? La perception des choses et des personnes est terrible.

Autoportrait - 2015 - charcoal

Profil gauche. Mon père n’a rien à dire, ni mon frère, les autres me disent ressembler à un elfe. Mais où allons-nous ? L’imagination des lieux et des époques est communicative car en entendant cela je me mets à penser. Faery.

Autoportrait - 2015 - graphite

Deux personnes en une. Des amis disent que je suis duelle. Soit souvent en lutte avec moi-même. Je suis muette. Cela me ressemble quand même beaucoup.

En retour si vous le souhaitez écrivez-moi quelle image les autres ont de vous ? Je sais cela demande un peu de temps. Mais pas trop.

Très bonne journée.

Aux origines de l’indienne d’Amérique

Dans le XIVe à Paris, quartier Montparnasse, il m’arrive de me promener dans le jardin du musée Bourdelle. Nous avons la chance d’avoir de très bons jardiniers à Paris. Ils viennent le lundi faire l’entretien du jardin et renforcer les pieds des plantations. Les zones ombragées et quelques différentes chaises créées un climat des plus agréables pour la détente et la réflexion. On y aime lire, marcher et admirer l’oeuvre du grand monsieur. J’aime énormément Antoine Bourdelle. Ses nus m’inspirent des natures de femmes ancrées, aux fesses et aux hanches bien charpentées. Les sculptures sont sur le chemin un peu partout comme une mythologie personnelle. Les petites déesses, les esprits des bois, les dieux de l’antique, le monde paysan et ses amours au coeur simple nous font des papillons dans le ventre et dans la tête. J’aime être là et j’aime apprendre quelque chose de plus de cet homme à chaque fois que je visite ses ateliers.

Catherine Gala Susanne …

Pour la journée de la femme, trois portraits au graphite et feutre faits dans un café parisien vers Gambetta. Ne faites pas attention aux dates, elles sont trompeuses. Ces dames n’ont pas changées et il fait toujours bon de dessiner à plusieurs.

À toutes les femmes. Très belle journée à vous ! 😉

CatherineSusanneGala

L’homme Bionic

Ophélie

L’illustration est inspirée d’une bd de Lorenzo Mattoti. Sur ma peinture, elle est devenue un cadavre, et les montagnes, un visage d’homme. Le croquis de départ se rapproche du mythe de Robinson Crusoé, non d’Ophélie. J’ai repris l’idée du visage qui se confond dans la nature et ravivé le corps de la femme. Elle va connaître une renaissance à la gouache. L’aspect dramatique peut revenir. Je vis la chose en écriture comme au temps de mes premières nouvelles : je voudrais et fais tout pour que mon personnage principal vive et il meurt. Il m’a fallu des années avant que mon héroïne soit vivante à la fin de l’histoire. Le travail à été très difficile. Le problème en peinture est moins d’y arriver que de croire à l’histoire. Il manque quelque chose.

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Portrait aux crayons de couleurs de Louise Labé, poétesse française de la Renaissance, d’après la sculpture de Jean-Joseph Carriès exposée dans les collections permanentes du Petit Palais.

J’ai mis en lien la photo du buste tout en vous disant bien avoir dessiné la sculpture sur place. Même chose concernant la mise en couleurs. Rien n’a été fait à la maison. Je me suis assise sur un banc entre deux salles et des teintes toniques sont venues immédiatement sur le papier. Quelque chose de la femme du moyen-age, de la femme d’âge moyen, comme le chante Catherine Ringer. Une artiste unique et une femme charismatique très coquette.

http://parismuseescollections.paris.fr/fr/petit-palais/oeuvres/buste-de-loyse-labe

Pour le retour du Soleil honorer,
Le Zéphir l’air serein lui appareille,
Et du sommeil l’eau et la terre éveille,
Qui les gardait, l’une de murmurer

En doux coulant, l’autre de se parer
De mainte fleur de couleur nonpareille
Jà les oiseaux ès arbres font merveille,
Et aux passants font l’ennui modérer

Les nymphes jà en milles jeux s’ébattent
Au clair de lune, et dansant l’herbe abattent.
Veux-tu Zéphir, de ton heur me donner,

Et que par toi toute me renouvelle ?
Fais mon Soleil devers moi retourner,
Et tu verras s’il ne me rend plus belle.

La femme des bois

Être dedans, puis en sortir. Petit miracle : découvrir qu’il en reste quelque chose sur la toile alors que le spectateur ne sait encore rien. J’ai travaillé Emmanuelle, le féminin de Jésus dit-on, en l’emmenant dans son désert, celui des bois et non des dunes. La barre représente le Té mais ne doit être que suggérée selon moi. J’ai voulu ce mouvement du vent dans le feuillage qui existerait et commencerait seulement à naître à l’esprit de cette femme. J’ai beaucoup pensé à Renoir et Berthe Morisot, deux guides humains aux peintures faites pour vivre sur terre et non en cage. Je ne prends aucune liberté avec mon sujet. Ce que je sais je le place, ce que j’ignore je le fait apparaître.

La femme des bois

Peinture à l’acrylique sur toile, 80 x 60 cm, 2017.

Visage lointain

Visage lointain

Nous étions trois femmes devant une sculpture qui nous a fortement émues. Son âge, on n’aurait su dire. Trente ans, quarante. Impossible de le savoir. Elle m’a tant fait souffrir que je l’ai laissée reposer. Trois jours après, elle née dans mon carnet. Tout mystère envolé, j’ai cessé d’être impressionnée pour l’aimer telle qu’elle est.