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Shodō

 Livre du moment fini et longtemps désiré. 🌿🍂🍄

J’ai fait un stage de Shodō il y a trois ans et dont les promesses, à ce jour, ont chacune été tenue. Au-delà de la familiarité du maître qui apprend à écrire aux petits écoliers et du maître qui satisfait un choix de vie, quelques années se passent avant d’en apprécier les tournures. L’exemple est à suivre au fil des saisons. Il rappelle sensiblement le Huyghe en plus voluptueux. J’ai eu envie d’un nuage de lait après sa fermeture. Est-ce normal ? 🙂


« « Wabi » signifie « pauvreté », ce qui ne présente aucune connotation négative, mais fait allusion au plaisir simple que l’on peut ressentir en écoutant une douce pluie de printemps résonner sur le toit d’une simple cabane. Le wabi est étranger à toute complexité intellectuelle et à toute forme de vanité et d’artifice ; il correspond à la découverte des vérités simples de la nature. Tout comme cette dernière est asymétrique, irrégulière et imparfaite, le wabi représente l’imperfection naturelle. L’équilibre asymétrique est d’ailleurs essentiel au shodo. » […]


« […] La véritable recherche de l’attention pure, sans se préoccuper du passé, mais uniquement de ce qu’est l’unité absolue et éternelle de toutes les créations, voilà qui présente une portée incroyable. »

Shodō – calligraphie japonaise
L’harmonie du geste et de l’esprit par la calligraphie

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Ateliers en exil

 🍁 Hiver 2013 : fruit d’un partenariat entre la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines et la ville de Poissy, quatre ateliers d’écriture poétique se déroulent à la Médiathèque Christine-de-Pizan, sous la houlette du poète Bernard Moreau, invité en octobre pour une rencontre autour de son oeuvre poétique.
Imposée par les bibliothèques : la thématique de l’exil, sur laquelle se décline toutes les manifestations de l’année.

recueil de poésie édité en 2013 aux Éditions Mazette avec la contribution de la Maison de la Poésie des Yvelines et le Conseil général

Ouverture au culot

Suppose que je disparaisse en mer

Que séance tenante le désert me perde

Que j’en sois heureuse

Et que je gagne l’horizon

Quand par derrière mon sourire revient

Sans toi pour le voir

Outremer

Yeux clos, tu me vois enfin.

Passagère du silence

📚 Relecture de récits et biographies. Quelqu’un a dû se tromper dans ma vie. Des choses vécues me reviennent faisant croire à une personne sans passé. Ce quelqu’un a beau avoir un visage il reste invisible et perturbe le cours de l’Histoire. Il est plusieurs et me sacrifie.
Le récit de Fabienne Verdier, peintre, est un coup de poing. Ce n’est pas une lecture confortable. Elle soulève des peurs anciennes et des questions de son temps sur les traités de calligraphie chinoise et l’entente française. Passagère du silence est un sacrifice de l’identité. Disparaître dans ce pays qui attire et forcer le destin à revenir totalement consciente, je crois le connaître sans savoir d’où cela provient. La ligne change après cette lecture. Le futur ressemble à cette ligne. Il y a cette main qui monte et qui prend quelque chose du ciel et de la terre : elle saisie cette forme volcanique encore vivante, chaude et fumante.
Passionnant à lire. 🥣 🌼
La couverture est signée Hiroji Kubota. 🏠 👜

Lecture du moment

Sortir de son trou

sortir de terre
Sortir de son trou 🙂

Les jours se succèdent, tous pareils malgré nos efforts pour animer notre petite communauté. Une vie monacale, la souffrance en plus, l’illumination en moins. Le même renoncement. La même contrainte de rythme immuables qui apaisent et qui oppressent. L’imaginaire d’un blessé, incarcéré par sa mutilation dans une chambre d’hôpital militaire pendant plusieurs mois, s’ordonne autour d’un petit nombre de pensées répétitives, rarement profondes et que d’autres trouveraient certainement obsessionnelles. La première tâche fut d’éliminer de notre champ de conscience tout ce qui pouvait rappeler que notre vie antérieure s’était normalement organisée autour de nos sens. La seconde, de nous interdire toute projection dans un avenir autre que celui des petits progrès quotidiens de mastication et de prononciation.
La chambre des officiers, de Marc Dugain (1998).

Opinion

La pêche aux nouvelles

Devant la mairie de Meulan, on trouve une maison à livres. Ce n’est pas une bibliothèque comme les autres. Donner, prendre et tadam! les portes s’ouvrent.

Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla, de Jean-Christophe Rufin

Zen

Lectures zen chez l’orthophoniste : contes et botanique illustrée.