
J’ai testé ce week-end toutes mes couleurs. Nous sommes – à force de routine – à vouloir nous défaire de quelques automatismes. Les contrastes dans mon fond, j’en ai beaucoup. Alors je dois apporter quelque chose d’autre pour le changer. Et lui donner de la liberté. Je me sens naturellement portée par les harmonies. J’ai envie de nourrir mon univers par l’aquarelle. Le premier nuancier se voulait compliqué : couleurs froides et couleurs chaudes. C’était une erreur. J’ai vu la différence ensuite. Cela me permit d’éliminer les excès.
Concernant le nombre de couleurs et le nombre de rayons, je ne me suis pas laissée imposée le douze. Le nombre de rayons comme le nombre de directions fut le fruit d’un heureux hasard. Dans ma boîte de peintre, tout est là pour créer un moment magique.

Trente six couleurs au total. Trois cercles. Un premier pour les jaunes. Un deuxième pour les bleus. Un troisième pour les rouges. Arrivée à la fin, j’ai tracé les contours au feutre. Sa représentation me demande une nouvelle réponse au problème que j’ai à résoudre sur feuille. J’ai encore beaucoup à éliminer des automatismes pris avec mes carnets de croquis. Trop de traits, trop de charges. C’est un vrai travers que j’ai à intérioriser. Faire bon usage de ce qui est censé faire du bien à celui qui regarde la peinture, est-ce la vraie vie ? La fiction du quotidien, de la rue serait son introduction.

Depuis une volonté extérieure, cinq couleurs en trop m’ont donné envie de jeter sur feuille l’expression de ma personnalité.

WordPress:
J’aime chargement…