Étiquette : papier

Sketch d’une bibliothèque

Suggestion d’un passant lors d’un voyage au Havre. Visiter depuis une abbaye – ou une cathédrale – tout autre monument auquel elle fait penser, enlevée de sa charge religieuse. 😊

À Harfleur, ville connue pour ses maisons au bord de l’eau, c’est la bibliothèque de quartier Elsa Triolet qui s’imposa. Le musée du Prieuré a été visité ainsi que le centre culturel La Forge bien sûr mais, c’est la lumière sur ce bâtiment qui ramène à la chaux, aux malheurs de Sophie et autres contes tournant toujours autour de la maison qui se révéla comme sujet d’études excellent.

Depuis un carnet – à ses couleurs vert et blanc – j’ai rêvé de lui associer des notes d’été. 🏡🌴

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Opinion

La pêche aux nouvelles

Devant la mairie de Meulan, on trouve une maison à livres. Ce n’est pas une bibliothèque comme les autres. Donner, prendre et tadam! les portes s’ouvrent.

Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla, de Jean-Christophe Rufin

Zen

Lectures zen chez l’orthophoniste : contes et botanique illustrée.

Love in blue

Collage de fin d’été sur les projets à courts termes.

Quelques revues de voyages, de cuisine, de la presse féminine ou masculine (chacun son territoire).

Une feuille A3.

De la colle.

Et 2 heures pour s’y consacrer.

Attention aux mirages. Il n’y a pas de miracles.

Ne pas s’attacher à l’image forcément. Solliciter son sens pour les couleurs, les associer, les formes allant ensemble. Comme au poker, faire des paires, des quintes… Il s’agit de faire valoir dans l’avenir ses réussites personnelles. Il s’agit de sortir des rails et de voir où cela pêche. Après choix, ce qui bloque part à la poubelle. Ce qui subsiste va sur la feuille. Tout le temps des choix sont à faire, tout le temps des décisions sont à prendre. On en n’a même plus conscience. Les projets à courts termes parasitent ceux à moyens termes. Les cibler, c’est faire un résumé.

Celui-ci date de 2014. Aujourd’hui, j’en suis à faire des plus urbains, avec beaucoup de versos de pages, du texte et du Jean m’en foutre.

Sur le cap de l’été

L’école hollandaise et son attachement au petit format m’a fait gâcher beaucoup de papier. Il faut dire que notre professeur adore rire de la pauvreté. Je le crois fan de Coluche. Pour donner un exemple ses tulipes en photocopie en noir et blanc tenant sur un centimètre. J’aurais eu un fouet j’aurais cravaché le prof. Non je plaisante, je l’adore. Mais tout de même dans la répétition les nerfs ont lâchés plus d’une fois. Du coup sésame ouvre-toi, nous eumes le droit de venir avec une photo souvenir pour lui faire subir le même traitement. J’étais contente jusqu’à ce que le prof se jette sur ma feuille pour peindre ses nuages. Là normalement la salle rit. Mais comme on est à Versailles, de l’autre côté du décor, on n’a pas le droit. Ridicule.

Donc, je crois que ce mignon fait à deux va très bien dans nos têtes martyrisées. Vive les vacances. Vive les Beaux-Arts et vive mon c*l.

Petite peinture à l’acrylique sur papier d’Arles (2019).

Roman de gare

Dans un moment d’égarement lors d’un stage de peinture, été 2017. Les pauses nombreuses entre deux astuces de prof, je griffonnais dans mon carnet. Jusqu’à abandonner le crayon pour peindre à l’huile directement sur le papier. C’est un peu usé mais on a les morts qu’on mérite. Je ne viens pas des Barbies girls. Je suis nouveau roman totalement, complètement. Aussi les cordes usées sur des écritures ovoïdes ont laissées quelques traces en moi et dans l’espace. Quand il s’agit d’imagination et que l’on me parle en même temps, les visages qui apparaissent ne sont pas déguisés. Cette prof m’a fait mal. Nous avons tous besoin de quelqu’un pour nous défendre. L’héroïne a surgit.

Peinture à l’huile sur papier