L’ombre des débuts, retrouvé sur un carnet de pastel commencé en 2016. Il s’est laissé oublier puis est revenu. Le confinement que nous vivons n’est pas sans présences.
Buddha est partout. Il était en petit chez moi par terre. Comme un guide à mes pieds, il me faisait incliner la tête pour mieux regarder ce qui se passe en bas. Je l’ai cassé un jour de colère. À cet endroit, il n’y avait plus rien. Les somnambules que nous sommes ont des rêves venant d’autres têtes. On se laisse guider puis piéger. On pourrait dire que reconquérir son identité et retrouver les âges de la vie ne se demande pas. Toute réussite est imposée même si elle surprend. Buddha existe au-delà de toute perception c’est pourquoi sa présence fait du bien. Parler à des fantômes non. Depuis la terre, nous n’avons pas le droit d’être des âmes errantes. 🌾
Pastel sec | 16 x 25 cm sur papier Sennelier | 2016
Le pastel n’est pas dans mes habitudes. De lui sort de l’improbable. Des croisements sur des sujets occupent mon esprit et vont dans la même case.