


Je vois naître un nouveau monde. Je veux le connaître. Je veux le peindre.
Étiquette : rose
Elle veut sortir mais elle va rester à la maison bien au chaud.
Je n’arrive pas à commencer quelque chose de nouveau. Les projets en cours continuent de s’entasser. Il y en a tant que les compter est presque mission impossible. Alors à la Pentecôte, j’ai réouvert le carnet de dessins pour un nouveau L’après vie aux crayons de couleurs.
Le résultat me surprend : est-il de moi ? Je me le demande.
Il est possible que son intérêt le fasse exister sans moi.
Une des conséquences venant du coronavirus est que la vue du paysage et de la foule dans la rue rendent tristes. J’ai rouvert un livre de photos et suis tombée sur une journée quelque part dans le temps à Pantin. La ville est au nord de Paris, juste à côté de la Géode et de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Si les centres culturels ne sont pas tous ouverts, ce n’est pas plus mal. On peut visiter ses villes autrement. À Pantin, au bord de l’Ourcq, je vais habituellement au CND. Le bâtiment est superbe et retire toute distraction inutile en phase créative. Je ne sais pas de qui sont ses yeux ni même s’ils seront là pour la vie. Ils sont nombreux et leurs variations en font des notes de musique choc! Est-ce que vous les entendez ? Je suis sûre que oui! Ils veulent continuer d’éclairer le monde, de sonner le rappel en musique, en peinture, en danse. La littérature est là en arrière pour les rattraper car ils volent dans tous les sens et se perdent dans leur art. 💚💕
La vie et l’après vie de toute chose en tout chose.
J’en ai terminé avec cette mini série. Les couleurs ont fait varier les formes avant qu’elles redeviennent un motif en deux dimensions. Une croix, une étoile, un octogone. La gouache m’a permis de passer le cap avec une forme d’insouciance le décès de ma grand-mère. Un fil déroulant avec des grandes périodes de la vie de cette personne m’a conduite à la reconnaître sous toutes ses formes. Elle m’a connu à tous les âges et vue au plus bas. Les schémas familiaux changent et une nouvelle forme d’amour est en train de naître. Je suis heureuse que cela se termine. J’aime avoir eu cette série de petites peintures pour arriver à en parler. J’aime aussi qu’elle trouve un sens propre au spectateur.
Dans un catalogue de chez Drouot, un verre a attiré mon attention. J’ai voulu le dessiner plusieurs fois.
Dans ce verre tout me dictait de commettre ce geste. L’illusion de le tenir dans ma main était si grande que je dus passer au fusain pour éloigner toute idée de le posséder. Je crois que ça n’a pas marché. Je n’ai pas su m’arrêter et sa version peinte est en cours de route. Diable où allons-nous.
Deux oiseaux sur un verre. ♡
crayons de couleurs et fusain au format A4 (2018)
pièce d’une vente aux enchères parisienne en 2018
Rose et dérivés à la gouache sur papier A4.