Catégorie : Création

Immunité

peinture à l’acrylique, 40 x 30 cm, 2021

Un jour où il faisait beau, je me suis assise par terre pour brosser ce portrait. Le centre de la terre atteint dans ma spiritualité, la réalité manquait de clarté. En peignant cette femme, le calme en moi est revenu. J’aurais pu l’appeler ‘anneau au plexus’. Elle s’appelle ‘immunité’.

Arts au jardin 2021

Affiche de l’événement

Arts au jardin dans la ville du Vésinet ce week-end samedi 29 et dimanche 30 septembre de 11h à 19h. Une petite expo au Wood Cottage. Je ne serais pas représentée mais bien là physiquement. J’espère que mon univers respecte cet endroit dit très romantique. Normalement oui. Des mesures sanitaires ont été mises en place et comme vous êtes bien élevés tout devrait bien se passer.

Bon week-end.

Le drapé

Le drapé de Patrick Le Chanu

Grande amie à coup sûr qui a inventée ces petits livres. Lors des périodes de grandes créations, ils font des pauses au studio très amusantes. 🌹❤️❤️❤️❤️🌹🌹
Nos vêtements disent une histoire. Assumer des personnages tragicomiques ou nus me fait rire. Mon héros et mon héroïne sont nus, … transparents donc pour moi. Ils ont beaucoup à ‘dire’ avant que le tissu ne veuille dire lui aussi quelque chose. Que peut une héroïne qui ne cesse de revendiquer la femme sexy sans rien sur le dos. Je ne la comprends pas. Qu’est-ce qu’elle veut me dire. Je veux moi qu’elle ait sur elle des vêtements sexys d’abord. C’est une chose que de vouloir c’en est une autre que de pouvoir. Du coup tragicomique, elle s’habille. Quelque fois c’est sexy mais elle n’a pas l’air de l’avoir fait exprès.

Un petit pas

aquarelle sur toile de coton

L’après vie 2021 détail 🌾 💗 

aquarelle sur toile 20 x 20 cm

premier passage avant l’huile

j’évite de désacraliser le mythe, je l’honore, le respecte comme ma première barboteuse sagement rangée dans le carton des souvenirs ou les greniers de la mémoire si certaines et certains préfèrent

j’ai été conseillée pour cette peinture et nous sommes plusieurs à approuver ce système

j’espère qu’il vous ira

bonne semaine 😊 

La vie et l’après vie de toute chose en tout chose.

D’avant d’alors

dans la maison de Paul Cézanne

Plus loin, plus bas, du centre de la terre, sous les couches terrestres formées par les événements climatiques.

C’est le moment de faire ses commandes de semences pour celles et ceux qui ont un jardin ou un balcon. Après le nouvel an qui s’accompagne souvent d’herbes non utilisées à jeter dans la nature, je fais le tour des graines récoltées et des graines données dans le périmètre de mes connaissances. Elles ont toutes tenues et cherchent la liberté. J’ai volé des fleurs dans ma vie et des graines comme une pie attirée par l’or. Du coup j’achète des arbustes qui ne vont pas à l’intérieur et que je garde un mois comme un sapin de Noël avant de les replanter dans la forêt. C’est équitable. Certaines sont obligées de revenir là d’où elles proviennent tant le type de sol diffère d’une agglomération à une autre. J’en ai marre de l’ailanthe qu’ils nous ont planté partout en remplacement du ginko (avant cela encore du prunier), c’est moche et question absorption d’air pollué je fais les yeux ronds. Le plan de l’armée secteur espaces verts pue. On a retiré l’amiante depuis longtemps quand même. Salut.

Portrait de mitaines écarlates, auteure du livre de cuisine C’est pas de la tarte.

À l’infinitif

Pendant les travaux cet été dans le couloir et l’escalier de la maison, j’ai pris quelques photos. J’aime pas le bâti, ça sent le plâtre et la pierre humide. J’aime le velours et les lieux calfeutrés. J’aime pas quand on met la déco du jardin dans la maison, ça sent le plastique et rappelle les salles d’attente. Je ne sais pas quoi mettre à cet endroit. J’ai le souhait d’un tapis d’une certaine couleur, d’une table rouge sombre, de petites plantes qui invitent à la réflexion dans du verre et dans de la terre. Je ne vais pas les dessiner, je vais prendre d’autres photos et en reparler.

L’arbre des lumières

Acryliques sur toile au format 30 X 40 cm.

• Lumières du matin

• Lumières du jour

• Lumières du soir

Inspirée par un arbre sur la pelouse située entre l’Université de Jussieu et le Jardin des Plantes. Quelque part dans ma tête les lions d’Eugène Delacroix et du Douanier Rousseau, Claude Monet invisible cherche à apparaître tel le soleil sur la cathédrale de Chartres. Les lumières ont trouvé dans mes couleurs un automatisme qui agit comme un sésame. Une porte à cet endroit s’est ouverte. Je pense souvent aux étudiants dans les parages qui grandissent trop vite et que l’on maintient un peu dans l’enfance de X façons. Ces peintures bien que de formes figuratives se veulent abstraites dans le montage et les couleurs. Le duo s’est prolongé sur trois toiles avec l’excitation de la ville en arrière fond. Je cherche à atteindre un axe par la ligne et la courbe.

Dans l’atelier

Løv marmelade

Entre deux forces de la nature, les fruits et les visages que je cherche à acclimater me demandent un effort peu commun. Combiner les ruines aux animaux. Je le vois comme une suggestion bienvenue qu’il est temps d’approcher. Pourquoi l’homme continuerait avec sa couronne de fleurs de se croire supérieur sans preuves pour l’attester. Il y a des marqueurs de temps si présents dans l’atelier qu’ils doivent s’inscrire dans l’esprit du lieu. Ces outils s’insèrent avec contrôle et mesure. 🎨

L’atelier est sans dessus dessous mais je tiens bon. 

Le plan de travail et les couleurs choisies pour Les mirabelles
Les mirabelles sur le plan de travail
Les mirabelles sous la haute protection des Demoiselles d’Avignon

Bonté etc.

On me demande quelque fois de peindre mon atelier et de me peindre dans mon atelier. Je ne sais pas si c’est ce qu’on appelle une carte de visite. L’exercice est séduisant et va bien dans un book.

L’atelier – graphite et encre sur papier A5

Je suis dans mon art. Dans ma création. Un jour les cahiers se ressemblent assez pour être rassemblés.

Portrait – On n’est pas sérieux à 17 ans – graphite et encre sur papier A5

Il ne faut pas séparer les éléments. La couleur du jour à donné le titre aux dessins : bonté. Je n’arrive pas encore à faire se coïncider les deux. À 17 ans, je voulais être écrivain pas peintre. Cela m’amuse de penser en écrivant la tournure que pourrait prendre le dessin. En train d’écrire, entourée de mes livres, posters, musiques et ce bocal de spaghettis vide avec des pinceaux dont je ne sais pas à quoi ils servent.

Goodness – Bonté

Très bonne journée !! 🙂

La tulipe blanche

Un collage sur le coronavirus. J’exorcise le démon.

• Un quotidien et deux hebdomadaires sur le sujet achetés pendant le confinement et une feuille assez épaisse au format A3

• Des ciseaux

• De la colle

• Plusieurs jours entre le découpage et le collage pour enlever les idées parasites.

J’ai laissé beaucoup de texte apparent, c’était très important pour moi je le précise, il évoquait tous les interdits que l’on a coutume de voir près d’une centrale nucléaire, d’une frontière entre deux guerres, de panneaux qui dissuadent immédiatement sans discussion.

Je nous trouve dans toute cette histoire beaux et intelligents. Je ne sais pas si le pire est derrière nous. Le fléau qui s’est répandu ne vient pas du néant. Ne serait-ce que par les malades qui en ont réchappés. On ne nous parle plus du virus en éternelle mutation. Il semble que le discerner des autres aide la recherche sur d’autres virus et d’autres traitements. Un monde où nous ne serons plus des cobayes est impossible. Nous allons continuer d’être testés. Comment réagissons-nous face à cela ? Le mental a son rythme de récupération et le corps en a un autre. Ils sont rarement à l’heure. Manger des oeufs et des pommes m’ont fait maigrir. Je n’avais besoin de rien. Lire, marcher, tout ranger et organiser avant la mort peut-être très proche. Qui peut savoir. La pensée collective a joué au papa gâteau qui a prévu les crayons de couleurs et les jeux dans le jardin pour éduquer ses enfants en collant à la réalité. On avait oublié Rabelais et son Gargantua. Juste humains, c’est possible ?

La tulipe blanche – collage sur le thème du coronavirus

Sketch d’une bibliothèque

Suggestion d’un passant lors d’un voyage au Havre. Visiter depuis une abbaye – ou une cathédrale – tout autre monument auquel elle fait penser, enlevée de sa charge religieuse. 😊

À Harfleur, ville connue pour ses maisons au bord de l’eau, c’est la bibliothèque de quartier Elsa Triolet qui s’imposa. Le musée du Prieuré a été visité ainsi que le centre culturel La Forge bien sûr mais, c’est la lumière sur ce bâtiment qui ramène à la chaux, aux malheurs de Sophie et autres contes tournant toujours autour de la maison qui se révéla comme sujet d’études excellent.

Depuis un carnet – à ses couleurs vert et blanc – j’ai rêvé de lui associer des notes d’été. 🏡🌴